• Le président du conseil d'administration de EADS, Rüdiger Grube, se prononce pour interdire l'entrée d'un investisseur étranger à plus de 15% dans le groupe européen d'aéronautique et de défense, plutôt que d'accorder une "golden share" à la France et l'Allemagne.

    Dans un entretien au quotidien britannique Financial Times paru lundi, M. Grube, qui représente le principal actionnaire allemand privé de EADS, le constructeur automobile Daimler, a déclaré que les statuts de EADS seraient probablement changés pour pouvoir empêcher "quelqu'un qui voudrait prendre plus de 15% dans le groupe".

    M. Grube préside depuis l'automne dernier un groupe de travail chez EADS planchant sur l'octroi d'une éventuelle "golden share" --une action préférentielle dotée d'un droit de veto, attribuée aux Etats français et allemands au sein du géant européen-- qui devait présenter ses résultats lors de l'assemblée générale ordinaire du groupe, en mai prochain.

    "Les principaux actionnaires devraient décider (qui peut prendre une participation stratégique) et non quelqu'un qui n'est pas un actionnaire actuellement", déclare M. Grube, au journal des affaires britannique.

    Aujourd'hui, l'Etat allemand n'est pas présent au capital. Daimler (15%) associé à un consortium d'investisseurs (7,5%) incluant des Länder allemands représente les intérêts allemands. L'Etat français détient actuellement 15% du capital d'EADS au sein d'une holding, Sogeade, où il est associé au groupe Lagardère (12,5% du capital, en passe de descendre à 7,5%).

    Les déclarations de M. Grube au Financial Times vont dans le sens d'informations divulguées par la presse allemande ces derniers jours, citant des sources industrielles, selon laquelle l'idée d'une "golden share" au sein d'EADS aurait été abandonnée, au profit d'une limitation des droits de vote pouvant être détenus par un seul actionnaire à 15%.

    Le 12 mars dernier, le Français Arnaud Lagardère, gérant-commandité du groupe de médias Lagardère, actionnaire d'EADS, s'était déclaré en faveur de la création d'une "golden share" de EADS, sur laquelle il espérait un accord dans "quelques semaines".

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  • L'euro a atteint vers 06H50 GMT 1,5431 dollar, un plus haut depuis son lancement en 1999, avant de se replier légèrement.

    Vers 07H00 GMT, un euro valait 1,5422 dollar, contre 1,5381 mercredi vers 22H00 GMT.

    La devise européenne était stable face au yen, à 157,91 yens.

    Le dollar était lui aussi en baisse face à la monnaie nippone, à 102,39 contre 102,64 mercredi. Il avait touché mardi un plus bas depuis mai 2005 à 102,66 yens pour un dollar.

    L'euro ne cesse de voler de record en record après avoir franchi le seuil symbolique de 1,50 dollar mardi 26 février pour la première fois depuis son lancement en 1999.

    La monnaie unique a été soutenue par les propos de M. Trichet jeudi, qui a écarté les espoirs d'une baisse prochaine des taux d'intérêt en zone euro.

    Comme attendu, la BCE a décidé jeudi de garder son taux directeur inchangé à 4% pour le dixième mois d'affilée.

    L'euro a établi un nouveau record vendredi face au dollar dans les échanges en Asie, après les propos la veille du président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, éloignant la perspective de baisse des taux d'intérêt

    Le dollar a pâti des mauvaises nouvelles concernant des problèmes de liquidité d'un des fonds de la société d'investissement américaine Carlyle et de défauts de paiement de l'établissement de crédit spécialisé dans les prêts hypothécaires Thornburg Mortgage.

    "Le marché réagit encore de manière stéréotypée à n'importe quelle nouvelle concernant le "subprime" et la crise du crédit", selon Takashi Kudo de NTT Smarttrade.

    Par ailleurs, les analystes s'attendent à une nouvelle baisse du taux directeur de la Réserve Fédérale américaine (Fed), lors de sa prochaine réunion le 18 mars, peut-être même plus que les 50 points de base que le marché avait déjà anticipé, le taux étant actuellement de 3%.

    Le dollar pourrait également être plombé par les chiffres de l'emploi de février aux Etats-Unis, publiés vendredi, des analystes prévoyant des pertes.

    La livre sterling était quasi stable face à l'euro, à 76,54 pence, après avoir touché mardi un nouveau plus bas historique face à la monnaie européenne, à 76,71 pence, et gagnait du terrain face au dollar, à 2,0148, au lendemain de la décision de la Banque d'Angleterre (BoE) de laisser son taux directeur inchangé à 5,25%.

    Le franc suisse perdait du terrain face à la devise européenne, à 1,5749 franc pour un euro, et montait face au billet vert, à 1,0212.


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  • La monnaie unique européenne est montée jusqu'à 1,5144 dollar vers 16H20 GMT.

    L'euro avait franchi mardi pour la première fois depuis son lancement en 1999 la barre symbolique de 1,50 dollar, effaçant un record historique datant du 23 novembre, à 1,4967 dollar.

    Vers 22H00 GMT (23H00 à Paris), un euro valait 1,5119 dollar contre 1,4979 dollar mardi vers 22H00 GMT.

    La monnaie unique européenne regagnait du terrain face au yen, à 160,96 yens contre 160,60 yens la veille au soir.

    La devise américaine baissait aussi face à la monnaie nippone à 106,45 yens contre 107,24 yens mardi.

    Plombé par un flot continu d'indicateurs médiocres et la perspective d'une nouvelle baisse des taux de la Fed, le dollar enchaîne depuis plusieurs mois les plus bas face à l'euro qui bénéficie, pour sa part, de l'inflexibilité de la Banque centrale européenne (BCE).

    L'Allemand Axel Weber, membre de la BCE, a d'ailleurs refroidi mercredi les attentes des marchés qui misaient sur une baisse des taux directeurs de la zone euro dans les mois à venir, en affirmant qu'ils sous-estimaient les risques inflationnistes.

    Mardi, l'euro avait par ailleurs été dopé par un indicateur clé de la santé de l'économie allemande, le baromètre Ifo, qui était ressorti meilleur que prévu en janvier.

    Le dollar a continué quant à lui sa descente mercredi après-midi, après que le président de la Fed, Ben Bernanke, eut laissé entendre que la banque centrale pourrait continuer de baisser ses taux.

    La faiblesse du dollar a un effet inflationniste, a reconnu M. Bernanke, faisant référence à l'inflation importée qui touche les produits achetés dans des monnaies plus fortes que le dollar.

    Mais M. Bernanke a toutefois assuré que la banque centrale n'avait pas en tête de valeur idéale pour le billet vert, sur la cote de confiance duquel il s'est montré serein. "Il n'y a pas beaucoup de signes montrant que les investisseurs ou les détenteurs de devises étrangères se soient sérieusement détournés du dollar pour le moment", a-t-il affirmé.

    "Il n'y a rien dans son discours qui suggère que la Fed ne procède pas à la baisse, largement anticipée, d'un demi-point de pourcentage à la mi-mars", a résumé Paul Ashworth de Capital Economics.

    La Fed avait déjà baissé son principal taux directeur de 1,25 point de pourcentage en janvier, faisant passer le loyer du billet vert sous celui de l'euro (avec des taux à 4% en zone euro et 3% aux Etats-Unis).

    La livre sterling baissait face au dollar, à 1,9815 dollar, comme face à l'euro, à 0,7631 livre pour un euro.

    Le franc suisse gagnait du terrain face à la monnaie européenne, à 1,6075 franc pour un euro, comme face au billet vert, à 1,0630 franc pour un dollar.

    Le yuan chinois a clôturé en baisse à 7,1420 yuans pour un dollar, contre 7,1580 yuans lundi.

    L'euro était installé au-dessus du seuil de 1,50 dollar mercredi, après un nouveau record à 1,5144 dollar, face à un billet vert miné par les perspectives de croissance en berne aux Etats-Unis et la politique baissière de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur ses taux.


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  • Le groupe pétrolier américain ExxonMobil a dégagé le plus gros résultat annuel de l'histoire, avec un bénéfice net de 40,6 milliards de dollars, en hausse de 3% sur l'exercice précédent.

    Rapporté au nombre d'actions, le résultat a progressé plus rapidement, de 10%, pour atteindre 7,28 dollars, reflétant l'impact des programmes d'achats de ses propres actions mené par le groupe, selon un communiqué publié vendredi.

    Sur le seul quatrième trimestre, le bénéfice net a atteint 11,6 milliards de dollars, en hausse de 14%. Le bénéfice par action a dépassé les attentes des analystes, avec 2,13 dollars, contre 1,95 dollar prévu par le marché.

    Les résultats du groupe américain ne comportent pas d'éléments exceptionnels, que ce soit sur l'exercice ou le trimestre, contrairement à 2006.


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  • Les Bourses européennes étaient irrégulières mardi après un net repli des places asiatiques et Wall Street a plongé à l'ouverture malgré l'annonce par la fed d'une baisse en urgence de son principal taux d'intérêt. Evènement

    Face à cette peur d'une récession économique, la Réserve fédérale a décidé de baisser son principal taux directeur de 0,75 point de pourcentage, à 3,50%, notant les risques accrus sur la croissance économique et la détérioration continue des marchés financiers.

    La Bourse de New York a plongé à l'ouverture de la séance, malgré la baisse importante des taux de la Réserve fédérale: le Dow Jones lâchait 3,45% et le Nasdaq tombait de 4,07%.

    Vers 14H40 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) glissait de 417,66 points, plongeant sous la barre des 12.000 points (11.681,64 points) et l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, abandonnait 95,21 points à 2.244,81 points.

    Francfort est revenue provisoirement dans le vert après l'annonce de la Réserve Fédérale américaine, avant de reculer de nouveau. Vers 13h30 GMT, l'indice DAX des trente valeurs vedettes montait de 0,27%. Dix minutes plus tard, il reculait de 0,80% à 6.732,80 points.

    La Bourse de Londres est repassée en terrain positif vers 09H00 GMT, le Footsie-100 gagnant 0,57% à 5.609,90 points après notamment des propos du commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Joaquin Almunia qui n'envisage pas de récession mondiale.

    En début d'après midi, la Bourse de Madrid est repassée dans le vert l'indice Ibex-35 prenant 0,97% à 13H45 GMT.

    L'inquiétude persistent sur les conséquences d'une récession aux Etats-Unis.

    M. Almunia s'est cependant voulu rassurant, en affirmant qu'il n'y avait pas de risque de récession mondiale généralisée.

    "On ne parle pas d'une récession mondiale. On parle du risque d'une récession américaine", a-t-il indiqué avant une réunion à Bruxelles des ministres des Finances de l'UE.

    Le ministre slovène des Finances Andrej Bajuk, dont le pays assure la présidence de l'UE, a lui aussi relativisé les risques pour l'économie européenne. "Nous sommes persuadés qu'avec ses fondamentaux forts, l'Europe peut faire face", a-t-il dit.

    L'humeur restait néanmoins à la plus grande nervosité mardi en Europe.

    La Bourse de Paris faisait par exemple du yo-yo, le CAC 40 oscillant sans direction claire autour de l'équilibre, au lendemain d'une chute de près de 7%.

    Après avoir perdu plus de 5% dans les premiers échanges, l'indice parisien est rapidement repassé dans le vert, gagnant 0,75% peu après 10H00 (09H00 GMT).

    Mais le CAC 40 est ensuite reparti à la baisse, et cédait 0,80% à 4.544,79 points vers 15H22 (14H22 GMT).

    Les marchés devraient s'orienter plus nettement après la réouverture de Wall Street, fermée lundi en raison du Martin Luther King Day.

    Les investisseurs redoutent non seulement la propagation à l'ensemble de la planète d'une récession aux Etats-Unis, mais aussi une crise majeure du système financier, plombé par les difficultés des rehausseurs de crédit.

    La journée de mardi a été des plus funestes en Asie, où les places boursières étaient paniquées par les perspectives de récession aux Etats-Unis, gros client des exportations de la région, et par les conséquences potentielles pour l'ensemble de l'économie mondiale.

    La dégringolade a dépassé 5% à Tokyo, 7% à Shanghaï et 8,65% à Hong Kong.

    L'indice de la Bourse de Bombay en Inde a chuté de 4,97% à la clôture, après que les échanges eurent été suspendus pendant une heure à cause d'un plongeon de près de 10% à l'ouverture par crainte d'une récession aux Etats-Unis.

    La Bourse de Bombay avait déjà dévissé lundi, cédant 7,41% à la clôture, soit sa plus forte baisse jamais enregistrée en une séance.

    La Bourse de Séoul, qui a également suspendu ses échanges mardi en milieu de séance après une chute de 6,23%, a clôturé en très forte baisse de 4,4%.

    La Bourse de Jakarta a enfin clôturé la séance sur une chute de 7,7%, à 2.294,52 points. Le principal indice de la Bourse indonésienne a perdu 16% depuis le début de l'année et a reculé de 19% par rapport à son record établi le 9 janvier, à 2.830 points.


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