• L'euro a atteint vers 06H50 GMT 1,5431 dollar, un plus haut depuis son lancement en 1999, avant de se replier légèrement.

    Vers 07H00 GMT, un euro valait 1,5422 dollar, contre 1,5381 mercredi vers 22H00 GMT.

    La devise européenne était stable face au yen, à 157,91 yens.

    Le dollar était lui aussi en baisse face à la monnaie nippone, à 102,39 contre 102,64 mercredi. Il avait touché mardi un plus bas depuis mai 2005 à 102,66 yens pour un dollar.

    L'euro ne cesse de voler de record en record après avoir franchi le seuil symbolique de 1,50 dollar mardi 26 février pour la première fois depuis son lancement en 1999.

    La monnaie unique a été soutenue par les propos de M. Trichet jeudi, qui a écarté les espoirs d'une baisse prochaine des taux d'intérêt en zone euro.

    Comme attendu, la BCE a décidé jeudi de garder son taux directeur inchangé à 4% pour le dixième mois d'affilée.

    L'euro a établi un nouveau record vendredi face au dollar dans les échanges en Asie, après les propos la veille du président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, éloignant la perspective de baisse des taux d'intérêt

    Le dollar a pâti des mauvaises nouvelles concernant des problèmes de liquidité d'un des fonds de la société d'investissement américaine Carlyle et de défauts de paiement de l'établissement de crédit spécialisé dans les prêts hypothécaires Thornburg Mortgage.

    "Le marché réagit encore de manière stéréotypée à n'importe quelle nouvelle concernant le "subprime" et la crise du crédit", selon Takashi Kudo de NTT Smarttrade.

    Par ailleurs, les analystes s'attendent à une nouvelle baisse du taux directeur de la Réserve Fédérale américaine (Fed), lors de sa prochaine réunion le 18 mars, peut-être même plus que les 50 points de base que le marché avait déjà anticipé, le taux étant actuellement de 3%.

    Le dollar pourrait également être plombé par les chiffres de l'emploi de février aux Etats-Unis, publiés vendredi, des analystes prévoyant des pertes.

    La livre sterling était quasi stable face à l'euro, à 76,54 pence, après avoir touché mardi un nouveau plus bas historique face à la monnaie européenne, à 76,71 pence, et gagnait du terrain face au dollar, à 2,0148, au lendemain de la décision de la Banque d'Angleterre (BoE) de laisser son taux directeur inchangé à 5,25%.

    Le franc suisse perdait du terrain face à la devise européenne, à 1,5749 franc pour un euro, et montait face au billet vert, à 1,0212.


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  • The A330-200's selection as the next-generation U.S. Air Force aerial refuelling aircraft marks a major new breakthrough for Airbus, which will significantly increase its market and industrial presence in America.

    Under terms of the contract announced in Washington, D.C., the U.S. Air Force will acquire up to 179 KC-45A tankers for approximately $35 billion, replacing KC-135 aircraft that have performed the country's vital military air-to-air refuelling missions for more than 40 years. The Air Force ultimately plans to replace its entire fleet of more than 490 KC-135s.

    The A330-based tanker solution was proposed in an industrial teaming led by U.S. prime contractor Northrop Grumman, which includes Airbus parent company EADS as the principal partner. Its selection culminated a multi-year U.S. Air Force competition that used a "best value" determination based on five factors: mission capability, past performance, cost/price and an integrated fleet air refuelling assessment.

    As part of the industrial team's proposal, KC-45As will be built at a new final facility in the southern U.S. city of Mobile, Alabama, which also will be responsible for the assembly of Airbus' increasingly popular A330-200 Freighter aircraft. Mobile already is home to one of two Airbus engineering centres in the United States, and the new final assembly facility will represent a major expansion of the company's North American industrial footprint.

    The KC-45A will be employed for the air-to-air refuelling of military aircraft, using an extendable fly-by-wire centreline boom and two digital underwing pods with deployable hoses. Benefitting from the A330's excellent range and payload capabilities, the KC-45A will be a true multi-role aircraft - capable of carrying passengers and cargo on U.S. Air Force airlift and support flights, as well as performing special mission duties.

    Airbus already has completed the first SDD (system design and development) aircraft for the KC-45A programme, which made its maiden flight last September at Toulouse, France. The no. 2 SDD aircraft currently is in the build-up process at Toulouse, having entered Station 40 of the A330 final assembly line in February for the mating of its wing and centre fuselage. This advance production of A330-200s for eventual use by the U.S. Air Force was part of the industrial team's approach to ensure a low-risk solution in the tanker competition.

    America's KC-45A selection marks the fourth consecutive win for A330-based aerial refuelling aircraft in international competitions. A330 MRTTs (Multi-Role Tanker Transports) have already been ordered by Australia, Saudi Arabia and the United Arab Emirates, and the aircraft also was selected as the United Kingdom's Future Strategic Tanker Aircraft. The no. 1 A330-MRTT for Australia has completed its initial phase of flight testing as the aircraft is readied for its future delivery to the Royal Australian Air Force

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  • Le président équatorien Rafael Correa et son allié vénézuélien Hugo Chavez ont exigé une "condamnation claire" de la Colombie, pour mettre fin à la crise dans la région, où plane le risque d'un conflit armé après le déploiement de troupes aux frontières.

    Les deux dirigeants, réunis mercredi soir dans une ambiance tendue au palais présidentiel de Caracas, ont fustigé l'attitude de leur voisin, dont le raid contre la guérilla des Farc en territoire équatorien a mis le feu aux poudres.

    "L'Equateur ne restera pas tranquille tant que la communauté internationale n'aura pas apporté une condamnation claire de l'agresseur colombien", a averti M. Correa, lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Chavez.

    Diposé à user de "tous les moyens diplomatiques", le président équatorien, qui poursuit une tournée régionale, a tout de même estimé que l'Organisation des Etats Américains ( OEA ) avait accompli un "premier pas important", après avoir dénoncé la "violation de la souveraineté" de la part de la Colombie.

    Une mission de l'OEA doit se rendre prochainement dans la région andine, en attendant une réunion des ministres des Affaires étrangères des Amériques, prévue le 17 mars à Washington.

    Plus offensif, le dirigeant vénézuélien, chef de file de la gauche anti-américaine, a assuré l'Equateur de son "soutien inconditionnel" et traité son homologue colombien Alvaro Uribe de "criminel de guerre", après le raid contre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

    "Nous aussi souhaitons la paix, mais nous ne pouvons accepter sous aucun prétexte que le gouvernement de Colombie utilise le territoire équatorien pour implanter la doctrine impérialiste" des Etats-Unis, a lancé M. Chavez, qui a promis de poursuivre sa médiation auprès des Farc, afin d'obtenir un "échange humanitaire" entre leurs otages et des guérilleros emprisonnés.

    Un peu plus tôt dans la journée, le Venezuela a déployé avec fracas 6.000 hommes à la frontière colombienne, tandis que l'Equateur mobilisait une unité d'élite.

    Mais le vice-président colombien Francisco Santos a promis que son pays ne "céderait pas aux provocations" et a reproché aux Farc et M. Chavez d'être "des alliés pour (...) imposer par la violence leur vision du monde".

    Bogota accuse Caracas et Quito de collusion avec les rebelles marxistes, en se basant sur des documents saisis après le raid militaire qui a tué le numéro 2 des Farc et une vingtaine de guérillos.

    Washington, allié traditionnel de la Colombie, a minimisé le déploiement des troupes vénézuéliennes, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates estimant "très peu probable" un conflit armé. La Maison Blanche a jugé "prématuré" de parler d'aide militaire américaine à Bogota.

    Mais le responsable du département d'Etat chargé de l'Amérique latine, Tom Shannon, a reconnu que les Etats-Unis étaient "perturbés" par les documents liant les Farc à "des pays voisins".

    Au cours du raid colombien de samedi, le numéro 2 des Farc avait été abattu alors qu'il préparait, selon Quito, la libération de plusieurs otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.

    Le ministre équatorien de la Sécurité Gustavo Larrea a réaffirmé que les Farc leur avait "communiqué leur disposition à libérer" l'ancienne candidate à la présidentielle colombienne, en captivité depuis plus de six ans.

    Le président français Nicolas Sarkozy a appelé "tous les acteurs concernés" à la "retenue" après un entretien avec M. Chavez, qu'il a "une nouvelle fois remercié pour ses efforts" dans le dossier des otages, dans un communiqué publié à Paris.

    Dans une interview diffusée par la première chaîne colombienne RCN, M. Sarkozy a également encouragé les Farc à continuer "dans la stratégie de la libération humanitaire". "Ne commettez pas l'irréparable, Ingrid est en danger de mort", a-t-il lancé, à l'adresse des rebelles colombiens.


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  • A la surprise générale, le Pentagone a finalement choisi vendredi l'européen EADS, maison-mère d'Airbus, allié à l'américain Northrop Grumman, pour la modernisation de la flotte d'avions ravitailleurs de l'armée de l'Air, au détriment de son rival Boeing
    L'octroi de ce méga-contrat, qui porte sur 179 appareils pour quelque 35 milliards de dollars, est un revers majeur pour l'avionneur américain, qui avait remporté la commande en 2003 avant de la voir annulée, après que des fraudes eurent été révélées.

    C'est également un triomphe sans précédent pour l'Européen EADS qui s'impose enfin sur le plus grand marché militaire du monde, réputé très protectionniste, et où il n'avait jusqu'alors remporté que de maigres victoires.
    L'équipe Northrop Grumann/EADS "avait clairement la meilleure offre pour le gouvernement", a déclaré Sue Payton, responsable des acquisitions de l'armée de l'Air américaine, lors d'une conférence de presse. "Plus de passagers, plus de cargo, plus de carburant transporté, plus de flexibilité", a renchéri le responsable de la logistique aérienne de l'Air Force, le général Arthur Lichte, qui table sur un premier vol du nouveau ravitailleur en 2013. Ces "stations-service volantes" datent pour certaine de l'ère Eisenhower.

    Il s'agit de l'un des plus plus gros contrats alloués par le Pentagone, et la première tranche d'un marché d'une valeur totale estimée à plus de 100 milliards de dollars sur 30 ans. Cette commande est un "grand sujet de fierté" pour EADS, qui "l'encourage à poursuivre sa stratégie aux Etats-Unis", a réagi son président exécutif Louis Gallois auprès de l'AFP.

    "C'est un énorme coup. C'est le plus gros contrat de défense américain jamais obtenu par un groupe d'Europe continentale", a commenté Richard Aboulafia, analyste aéronautique et vice-président de Teal Group.

    Boeing, deuxième fournisseur du Pentagone après Lochkeed Martin et donné jusqu'ici favori, s'est dit "très déçu" vendredi et n'a pas exclu de protester auprès du Government accountability office, l'équivalent de la Cour des comptes. "Lorsque nous aurons vu les détails de l'attribution du contrat nous prendrons une décision", a indiqué le groupe. "Cette compétition n'a pas été biaisée, nous avons été très ouverts et transparents", s'est défendu Mme Payton.

    L'armée de l'Air américaine avait déjà attribué en 2003 un contrat de location-vente à Boeing pour ses ravitailleurs, finalement annulé après la découverte de conflits d'intérêt qui ont valu la prison à deux responsables de l'avionneur, et poussé le secrétaire à l'Armée de l'air américaine de l'époque à la démission.

    John McCain, sénateur de l'Arizona et actuel candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle américaine de novembre, avait à l'époque activement dénoncé la connivence entre le Pentagone et Boeing dans cette affaire.

    Le contrat avait ensuite été remis en jeu. Boeing présentait une version dérivée de l'avion-cargo B767-200, le KC-767. EADS offrait lui une version modifiée de son Airbus A330, le KC-30.

    Jouant sur la corde du patriotisme économique, le groupe européen a promis qu'il délocaliserait à Mobile (sud) l'assemblage de l'A330 cargo et allait créer un total de 1.300 emplois.

    La victoire d'EADS sur Boeing commençait malgré tout à provoquer vendredi des réactions indignées à Washington. Pour le républicain Duncan Hunter, membre de la Commission des forces armées de la Chambre des représentants, "la décision de l'US Air Force va coûter plus de 100.000 emplois" aux Etats-Unis, en profitant à "des gouvernements européens qui refusent de nous soutenir dans la guerre contre le terrorisme".


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  • A la surprise générale, le Pentagone a finalement choisi vendredi l'européen EADS, maison-mère d'Airbus, allié à l'américain Northrop Grumman, pour la modernisation de la flotte d'avions ravitailleurs de l'armée de l'Air, au détriment de son rival Boeing
    L'octroi de ce méga-contrat, qui porte sur 179 appareils pour quelque 35 milliards de dollars, est un revers majeur pour l'avionneur américain, qui avait remporté la commande en 2003 avant de la voir annulée, après que des fraudes eurent été révélées.

    C'est également un triomphe sans précédent pour l'Européen EADS qui s'impose enfin sur le plus grand marché militaire du monde, réputé très protectionniste, et où il n'avait jusqu'alors remporté que de maigres victoires.
    L'équipe Northrop Grumann/EADS "avait clairement la meilleure offre pour le gouvernement", a déclaré Sue Payton, responsable des acquisitions de l'armée de l'Air américaine, lors d'une conférence de presse. "Plus de passagers, plus de cargo, plus de carburant transporté, plus de flexibilité", a renchéri le responsable de la logistique aérienne de l'Air Force, le général Arthur Lichte, qui table sur un premier vol du nouveau ravitailleur en 2013. Ces "stations-service volantes" datent pour certaine de l'ère Eisenhower.

    Il s'agit de l'un des plus plus gros contrats alloués par le Pentagone, et la première tranche d'un marché d'une valeur totale estimée à plus de 100 milliards de dollars sur 30 ans. Cette commande est un "grand sujet de fierté" pour EADS, qui "l'encourage à poursuivre sa stratégie aux Etats-Unis", a réagi son président exécutif Louis Gallois auprès de l'AFP.

    "C'est un énorme coup. C'est le plus gros contrat de défense américain jamais obtenu par un groupe d'Europe continentale", a commenté Richard Aboulafia, analyste aéronautique et vice-président de Teal Group.

    Boeing, deuxième fournisseur du Pentagone après Lochkeed Martin et donné jusqu'ici favori, s'est dit "très déçu" vendredi et n'a pas exclu de protester auprès du Government accountability office, l'équivalent de la Cour des comptes. "Lorsque nous aurons vu les détails de l'attribution du contrat nous prendrons une décision", a indiqué le groupe. "Cette compétition n'a pas été biaisée, nous avons été très ouverts et transparents", s'est défendu Mme Payton.

    L'armée de l'Air américaine avait déjà attribué en 2003 un contrat de location-vente à Boeing pour ses ravitailleurs, finalement annulé après la découverte de conflits d'intérêt qui ont valu la prison à deux responsables de l'avionneur, et poussé le secrétaire à l'Armée de l'air américaine de l'époque à la démission.

    John McCain, sénateur de l'Arizona et actuel candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle américaine de novembre, avait à l'époque activement dénoncé la connivence entre le Pentagone et Boeing dans cette affaire.

    Le contrat avait ensuite été remis en jeu. Boeing présentait une version dérivée de l'avion-cargo B767-200, le KC-767. EADS offrait lui une version modifiée de son Airbus A330, le KC-30.

    Jouant sur la corde du patriotisme économique, le groupe européen a promis qu'il délocaliserait à Mobile (sud) l'assemblage de l'A330 cargo et allait créer un total de 1.300 emplois.

    La victoire d'EADS sur Boeing commençait malgré tout à provoquer vendredi des réactions indignées à Washington. Pour le républicain Duncan Hunter, membre de la Commission des forces armées de la Chambre des représentants, "la décision de l'US Air Force va coûter plus de 100.000 emplois" aux Etats-Unis, en profitant à "des gouvernements européens qui refusent de nous soutenir dans la guerre contre le terrorisme".


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