• Le consortium Latino Américain Synergy Aerospace a signé un Protocole d'Accord (MOU) portant sur l'acquisition de dix A350-800 et dix options. Avec cet engagement supplémentaire, qui s'ajoute aux 47 appareils de la famille A320 et dix A330-200 que les filiales du groupe ont déjà commandés, Synergy Aerospace devient un client majeur d'Airbus en Amérique Latine.

    Avianca et SAM en Colombie, Oceanair au Brésil et VIP en Equateur font partie de Synergy Aerospace. “Cette nouvelle commande vient renforcer le programme de développement et de renouvellement de notre flotte. Nos filiales seront les principales bénéficiaires de ces avions remarquables. Nous tirerons aussi grandement profit de la communité de ces A350 avec nos A320 et A330”, a déclaré German Efromovich, Président de Synergy Aerospace.

    “Nous sommes très heureux que Synergy Aerospace ait choisi l'A350 XWB pour développer sa flotte d'Airbus. Cet appareil va non seulement apporter des coûts d'exploitation hors pair et des performances opérationnelles inégalées mais va aussi offrir aux clients de Synergy Aerospace ce qui se fait de mieux en matière de confort, tout en devenant la nouvelle référence en matière de respect de l'environnement et d'éco-efficacité”, a pour sa part ajouté John Leahy, Chief Operating Officer Customers d'Airbus.

    La famille A350 XWB (Xtra Wide-Body) est la réponse fournie par Airbus à la demande du marché portant sur une famille très rentable de gros-porteurs long-courriers de moyenne capacité. L'A350 XWB, doté d'une autonomie allant jusqu'à 15 400 km/8 300 nm, est disponible en trois versions passagers de base : l'A350-800, qui peut transporter 270 passagers, l'A350-900 de 314 sièges, et l'A350-1000, conçu pour accueillir 350 passagers. L'A350 XWB est doté du fuselage le plus large de sa catégorie, offre des niveaux sans précédent de confort, et affiche également les coûts d'exploitation et les coûts au siège-kilomètre les plus bas de tous les appareils de ce segment de marché. Equipés de deux réacteurs de nouvelle génération Trent XWB de Rolls-Royce, délivrant chacun jusqu'à 92 000 lbs de poussée, les appareils de la famille A350 XWB sont conçus pour faire face aux défis actuels : prix de carburant élevés, attentes des passagers toujours plus grandes et préoccupations environnementales.

    Airbus est une société EADS.

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  • Selon ses dernières prévisions globales de marché (Global Market Forecast), Airbus prévoit une demande de quelque 24 300 avions passagers et avions cargos neufs, d'une valeur de 2 800 milliards de dollars, d'ici à 2026. Ce chiffre représente la livraison annuelle moyenne de quelque 1 215 appareils, une augmentation par rapport aux 1 130 livraisons par an en moyenne des prévisions précédentes. Cette demande entraînera un besoin en avions de ligne dotés d'une consommation de carburant inférieure et plus éco-efficients, pour répondre à la croissance du trafic, ainsi qu'un besoin de remplacement d'appareils d'ancienne génération moins respectueux de l'environnement. D'ici à 2026, la consommation de la flotte mondiale moyenne s'élèvera à trois litres aux 100 kilomètres par passager, une consommation d'ores et déjà affichée aujourd'hui par l'A380.

    Airbus prévoit une augmentation du trafic passager de 4,9 pour cent par an en moyenne. Celui-ci devrait ainsi quasiment tripler au cours des 20 prochaines années et ne pas être impacté par les effets cycliques de l'industrie. Une partie de cette augmentation de trafic prévue proviendra de coefficients de remplissage plus élevés, de l'utilisation d'appareils de plus grande capacité, plus rentables, et de l'augmentation des fréquences. Parallèlement, les flottes d'avions de 100 sièges et plus vont plus que doubler dans le monde, passant de 13 300 aujourd'hui à quelque 28 550 en 2026. Cette augmentation, ainsi que le remplacement prévu de près de 8 150 appareils d'ancienne génération, entraînera un besoin total de près de 23 400 avions passagers neufs, d'une valeur de 2 600 milliards de dollars.

    Le trafic de fret devrait connaître une croissance encore plus rapide, avec une augmentation annuelle du nombre de tonnes/kilomètre transportées de 5,8 pour cent par an. Avec le renouvellement des flottes, cette augmentation nécessitera quelque 3 800 livraisons d'avions cargos. Près de 900 de ces appareils, d'une valeur de 200 milliards de dollars, seront des avions cargos neufs.

    “Le transport aérien est assurément une industrie en pleine croissance, qui contribue au développement économique et génère des richesses dans le monde entier”, a déclaré John Leahy, Chief Operating Officer Customers d'Airbus. “Nous nous engageons à devenir un acteur majeur en vue de rendre cette industrie éco-efficiente, en produisant les avions dotés de la technologie la plus avancée, avec une approche globale sur l'ensemble du cycle de vie des avions.”

    La plus grande demande en avions passagers proviendra de la région Asie-Pacifique, qui constituera 31 pour cent de la demande totale d'appareils dans le monde, suivie de l'Amérique du Nord (27 pour cent) et l'Europe (24 pour cent). Cette demande en trafic passagers proviendra également des marchés émergents. La Chine et l'Inde resteront les principaux marchés, et Airbus prévoit qu'une trentaine d'économies émergentes supplémentaires, dont l'Argentine, le Brésil, l'Afrique du Sud et le Vietnam, avec une population de près de trois milliards de personnes, deviendront des acteurs majeurs d'ici à 2026.

    Airbus prévoit que les populations et le nombre de mégalopoles dans le monde continueront de croître, entraînant inévitablement une concentration encore plus importante de la demande. Cette tendance créera également des encombrements supplémentaires. Pour résoudre ce problème de croissance, il faudra exploiter des avions de plus grande capacité dans toutes les catégories. Fin 2006, 77 pour cent de l'ensemble du trafic passagers long-courrier était réalisé à partir des 32 principales plaques tournantes, sur des vols reliant ces grandes métropoles.

    Une demande croissante en transport aérien, des contraintes d'infrastructures et environ­nementales toujours plus strictes, une concurrence tarifaire et un besoin de se différencier en proposant un confort supérieur sont autant de facteurs qui joueront un rôle déterminant. Dans ce contexte, Airbus évalue la demande en appareils de très grande capacité de plus de 400 passagers, tels que l'A380, à 1 700 exemplaires. Cette demande est estimée à 527 milliards de dollars, soit 19 pour cent de la valeur totale des livraisons d'avions passagers et cargos, ou sept pour cent en nombre d'avions. Près de 1 300 de ces appareils seront des avions passagers, soit 16 pour cent du marché passagers en valeur, et les 400 avions restants seront des avions cargos pouvant transporter plus de 120 tonnes de charge marchande. D'ici à 2026, près des deux tiers de l'ensemble des appareils de très grande capacité desserviront les 32 mégalopoles actuelles. L'Asie-Pacifique sera la région dominante, avec un besoin de plus de 700 avions passagers de très grande capacité, soit 56 pour cent de la demande mondiale. 12 des vingt grands aéroports desservis par les appareils de très grande capacité seront situés dans cette région.

    La demande en bi-couloirs de 250 à 400 sièges va continuer à croître fortement, avec quelque 6 000 avions passagers et cargos neufs, d'une valeur de quelque 1 162 milliards de dollars, soit environ 41 pour cent de la valeur totale de l'ensemble des avions passagers à livrer au cours des 20 prochaines années, ou 25 pour cent en nombre d'avions. La demande en appareils de 250 à 300 sièges ou petits bi-couloirs s'élèvera à plus de 4 000 appareils neufs. 2 000 bi-couloirs supplémentaires de capacité intermédiaire seront nécessaires dans la catégorie des 350 à 400 sièges. A ce jour, ce segment est bien couvert par la famille A330/A340 : de l'A330-200 à l'A340-600 pouvant accueillir 250 et 380 passagers respective­ment. Dès 2013, la famille A350XWB couvrira l'ensemble des besoins du marché des bi-couloirs.

    Plus de 16 600 appareils, soit 68 pour cent de l'ensemble des avions livrés au cours des 20 prochaines années seront des monocouloirs, dont la valeur est estimée à quelque 1 140 milliards de dollars US, ou 40 pour cent de la valeur de l'ensemble des livraisons d'avions. La demande pour ces appareils émanera principalement d'Amérique du Nord, avec 32 pour cent des livraisons, suivie par l'Asie-Pacifique (26 pour cent), l'Europe (25 pour cent) et le reste du monde (17 pour cent).

    Les prévisions globales de marché d'Airbus donnent une analyse détaillée des développe­ments du transport aérien mondial, couvrant près de 300 flux de trafic passagers et cargo, ainsi qu'une évolution de flotte des utilisateurs dans le monde d'année en année, par l'analyse des flottes de près de 700 compagnies aériennes et 177 transporteurs de fret au cours des 20 prochaines années. Ainsi, les prévisions couvrent la demande en appareils, du marché régional à l'avion de plus grande capacité disponible aujourd'hui, l'A380.

    Airbus est une société EADS.

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  • Airbus welcomes the launch of the European Clean Sky initiative to help reach ambitious environmental targets by 2020, set out by the Advisory Council for Aeronautics Research in Europe (ACARE), through technology.

    "The environmental challenges facing aviation today are global and will require multinational and collaboration for the best solutions. Innovation, alternative fuels, research and technology are some key enablers and air traffic management is another", said Airbus President and CEO, Tom Enders. "Being an eco-efficient company is key to Airbus' vision to help the industry prosper responsibly, with less and less impact on the environment. Clean Sky is a great platform to continue down this path".

    Airbus will play a leading role in many areas of Clean Sky including major participation on active wing technology, which aims at a reduction in CO2 emissions and noise.

    The purpose of Clean Sky is to demonstrate and validate new technologies in large scale and realistic flight demonstrations.

    The Clean Sky Joint Technology Initiative is one of the largest ever European funded R&T programmes with a total budget of 1,6 billion euros over seven years.

    ACARE targets a 50 per cent reduction in CO2 emissions, 80 per cent reduction in NOx emissions, and 50 per cent reduction in noise by 2020 compared to aircraft in service in 2000.

    Airbus is an EADS company.

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  • Un A380 d'Airbus a réalisé avec succès le tout premier vol jamais effectué par un avion civil utilisant un carburant liquide dérivé du gaz (Gas to Liquids - GTL) dans le cadre de la première étape d'un programme de vols d'essais visant à évaluer l'impact environnemental des carburants alternatifs sur le marché du transport aérien. Le vol reliant Filton, au Royaume-Uni, à Toulouse a duré trois heures. L'appareil était piloté par Hugues van-der-Stichel et Frank Chapman.

    L'A380, l'avion de ligne dont la consommation de carburant est la plus faible du marché, était équipé des réacteurs Trent 900 de Rolls-Royce. Le GTL était fourni par Shell International Petroleum. Ces essais s'inscrivent dans le cadre de l'accord signé en novembre 2007 avec les partenaires du consortium Qatar GTL, et les résultats des essais seront partagés.

    L'A380 a été sélectionné parce que l'appareil est d'ores et déjà la référence environnementale dans le transport aérien. Cet appareil est équipé de quatre réacteurs alimentés par des réservoirs séparés, une configuration idéale pour effectuer des essais d'arrêts moteurs et redémarrages dans les conditions d'évaluation standard. Au cours de ce vol, le réacteur n° 1 était alimenté par un mélange de GTL et de carburant avion, alors que les trois autres étaient alimentés en carburant avion standard.

    Dans le cadre du programme de recherche d'Airbus sur les carburants alternatifs, ce vol constitue la première étape d'une phase d'essais à long terme visant à évaluer le potentiel des carburants alternatifs viables et durables pour l'avenir. Le GTL pourrait être disponible dans certaines régions du monde, pour devenir à court terme un carburant de substitution pratique et viable pour l'aviation civile. Le GTL possède des caractéristiques intéressantes pour la qualité de l'air local, et présente des avantages en termes de consommation par rapport au carburant avion actuel. Par exemple, le GTL a une très faible teneur en soufre. Le carburant de synthèse peut être fabriqué à partir d'un éventail de produits à base d'hydrocarbures comprenant le gaz naturel ou les matières organiques végétales obtenues selon un procédé connu sous le nom de Fischer-Tropsch.

    Les essais actuels utilisant le GTL ouvriront la voie à l'avenir aux biocarburants de seconde génération, qui ne sont pas actuellement disponibles en quantités suffisantes pour un usage commercial. Airbus étudiera les biocarburants viables de seconde génération dès qu'ils seront disponibles.

    “Nous sommes heureux d'avoir réussi ce vol, qui ouvrira la voie à l'approbation de carburant de synthèse pour les avions, à l'avenir. Nous sommes fiers de faire partie du consortium qui effectue des recherches dans le domaine de carburants plus propres destinés à l'industrie aéronautique", a déclaré Sjoerd Post, Vice President Shell Aviation.

    “C'est un grand événement. Le carburant et l'environnement sont des défis majeurs auxquels l'aviation doit faire face, et la coopération internationale en termes de recherche et de technologies ouvre de nouveaux horizons dans ces domaines. Notre feuille de route concernant les carburants alternatifs demande des innovations, des nouvelles idées et options qui restent à explorer," a déclaré Tom Enders, Président et CEO d'Airbus. “Cela exige une forte coopération entre les industries et entre les pays, et c'est cette approche que nous démontrons aujourd'hui avec ce tout premier vol d'essais inaugurant l'utilisation de carburants alternatifs, une étape incontournable qui confirme l'engagement d'Airbus à devenir une entreprise éco-efficiente leader".

    Airbus est une société EADS.

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  • Harald Wilhelm a été nommé Chief Financial Officer, avec effet immédiat. Il remplace Hans Peter Ring, qui conserve son poste de Chief Financial Officer du groupe EADS.

    Jusqu'à présent, Harald Wilhelm occupait le poste de Chief Controlling Officer et d'adjoint au Chief Financial Officer depuis janvier 2007. Il occupait les fonctions de Senior Vice President, Airbus Financial Control, depuis 2003. Harald Wilhelm rejoint Airbus en 2000 en qualité de Senior Vice President, Accounting, Tax and Financial Services.

    Avant de rejoindre Airbus, Harald Wilhelm occupait le poste de Vice President M&A (fusions et acquisitions) chez DaimlerChrysler-Aerospace, à partir de 1998, où il travaillait sur des projets, dont notamment l'intégration d'Airbus en une seule société. A partir de 1995, il est également Senior Manager M&A chez Daimler-Benz Aerospace, et Manager M&A de la société de 1992 à 1993.

    Né en avril 1966 à Munich, Harald Wilhelm est diplômé en études commerciales de l'Université Ludwig Maximilian de Munich.

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