• La sélection par l'U.S. Air Force de l'avion-ravitailleur stratégique KC-30 de Northrop Grumman, dérivé de l'A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport) d'EADS, renforcera considérablement la présence industrielle et l'engagement du Groupe EADS sur le marché américain, ainsi que son rôle de fournisseur en matière de défense et de sécurité intérieure basé aux Etats-Unis.

    Partenaire de Northrop Grumman dans le cadre de ce programme, EADS North America sera chargé d'assembler les cellules et de fournir les avions opérationnels et les sous-systèmes de ravitaillement.

    Le KC-30 de Northrop Grumman est basé sur l'A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport) d'EADS. Sa cellule est dérivée du fameux A330 commercial produit par Airbus, Division d'EADS, dont plus de 880 exemplaires ont à ce jour été commandés dans le monde en versions passagers et fret. Au sein du Groupe EADS, la Division Avions de Transport Militaire (MTA) est quant à elle responsable de tous les programmes militaires déclinés de plates-formes Airbus, dont les ravitailleurs.

    Ce tout dernier succès, qui vient s'ajouter à une série d'autres remportés à travers le monde, marque la consécration du ravitailleur militaire d'EADS comme la meilleure solution disponible sur le marché. Après avoir été acheté par la Royal Australian Air Force (RAAF), le MRTT a été officiellement commandé par la Royal Saudi Air Force (RSAF), par l'armée de l'Air des Emirats arabes unis et sélectionné par le Royaume-Uni.

    Aujourd'hui, l'annonce du choix de l'U.S. Air Force en faveur du KC-30 couronne un processus d'évaluation entamé voici maintenant plusieurs années. Estimé à 40 milliards de dollars US, ce programme porte sur l'acquisition de 179 avions. Le contrat initial notifié à Northrop Grumman couvre la fourniture de quatre exemplaires de développement SDD (System Design and Development) pour une valeur de 1,5 milliard de dollars US.

    A cette occasion, Louis Gallois, Président exécutif d'EADS, a déclaré : « Nous avons consacré toutes nos énergies à cet important programme de l'U.S. Air Force et à notre coéquipier Northrop Grumman. La sélection d'un ravitailleur basé sur l'A330 MRTT fournira à l'armée américaine la solution de ravitaillement en vol la plus moderne et performante au monde ».

    « Cette importante décision sera un « gagnant-gagnant » pour nos clients, notre coopération industrielle, et EADS. Elle représente une brillante victoire de notre politique d'engagement auprès du client militaire américain, tout en reflétant et confortant notre stratégie mondiale d'accentuer la présence industrielle d'EADS sur les marchés porteurs, ainsi que notre objectif d'équilibrer notre portefeuille d'activités commerciales et militaires », a-t-il ajouté.

    Pour sa part, Thomas Enders, Président et CEO d'Airbus, a déclaré : « Northrop Grumman et l'U.S. Air Force peuvent compter sur toutes les capacités d'Airbus pour accompagner la production et la livraison du KC-30. Les quatre exemplaires de développement SDD sont d'ores et déjà en production. Des travaux préparatoires sont également en cours pour honorer notre engagement de co-implanter les chaînes d'assemblage final du KC-30 et de la version cargo civile de l'A330 à Mobile, Alabama, créant ainsi le premier pôle de production d'avions gros-porteurs commerciaux aux Etats-Unis depuis ces quarante dernières années ».

    De son côté, Carlos Suárez, Président d'EADS CASA et Directeur de la Division Avions de Transport Militaire (MTA) d'EADS, a déclaré : « Cette sélection est un prodigieux accomplissement car elle consacre l'A330 MRTT comme la référence mondiale des systèmes de ravitaillement en vol de nouvelle génération. La plate-forme A330 MRTT remporte là sa cinquième compétition internationale d'affilée et s'impose sans conteste comme le ravitailleur stratégique par excellence ».
    Enfin, Ralph D. Crosby, Jr., Président et CEO d'EADS North America, a déclaré : « Nous sommes fiers que l'US Air Force ait choisi l'équipe Northrop Grumman/EADS pour moderniser sa flotte aérienne de ravitailleurs. Pour garantir la réussite de ce programme, EADS s'est engagé à mettre tous ses moyens au service de notre maître d'œuvre, de Northrop Grumman et des équipages de l'U.S. Air Force au cours des décennies à venir. A ce titre, nous avons d'emblée entamé les travaux nécessaires au renforcement de notre présence industrielle aux Etats-Unis ».

    EADS a réalisé d'importants investissements en faveur du KC-30 et de ses divers programmes internationaux de ravitailleurs, dont plus de 100 millions de dollars US dans le développement du système avancé de ravitaillement ARBS (Aerial Refuelling Boom System) et la fabrication du premier prototype. Ce dernier a effectué son vol inaugural en septembre dernier et s'apprête désormais à recevoir ses aménagements militaires de transport de fret.

    La production des cellules de KC-30 sera assurée au centre d'excellence aérospatial d'Airbus à Mobile, dans l'Alabama, qui abritera également la chaîne d'assemblage final de l'avion. De plus, les Airbus A330 en version civile de transport de fret y seront également assemblés, dans ce qui deviendra un pôle industriel hautement performant et fiable pour l'U.S. Air Force et les clients commerciaux d'Airbus.

    Le contrat de sous-traitance d'EADS North America dans le cadre du programme KC-30 de Northrop Grumman marque la plus récente contribution d'EADS à la défense et à la sécurité des Etats-Unis. L'entreprise fournit déjà à l'U.S Army, via sa filiale American Eurocopter, 345 hélicoptères utilitaires légers UH-72A Lakota dédiés aux missions de sécurité intérieure, évacuation sanitaire, liaison, logistique et lutte anti-drogue. De plus, l'U.S. Coast Guard (USCG) a décidé d'acquérir des CN-235 de patrouille maritime (désignés HC-144A) auprès d'EADS CASA, et exploite un parc d'une centaine d'hélicoptères HH-65 d'Eurocopter, dont la mise à niveau a été effectuée par American Eurocopter.

    EADS est un leader mondial de l'aérospatial, de la défense et des services associés. En 2006, EADS a enregistré un chiffre d'affaires de 39,4 milliards d'euros avec un effectif de plus de 116 000 personnes. Le Groupe EADS comprend le constructeur d'avions Airbus, le plus grand hélicoptériste mondial Eurocopter et EADS Astrium, leader européen des programmes spatiaux, d'Ariane à Galileo. Sa Division Défense & Sécurité (DS) est un fournisseur de solutions globales de systèmes et fait d'EADS l'un des principaux partenaires du consortium Eurofighter et du missilier MBDA. EADS développe également l'A400M au travers de sa Division Avions de Transport Militaire (MTA).

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  • A la surprise générale, le Pentagone a finalement choisi vendredi l'européen EADS, maison-mère d'Airbus, allié à l'américain Northrop Grumman, pour ravitailler en vol les avions de l'armée de l'Air, au détriment de son rival Boeing L'octroi de cet énorme contrat, qui porte sur 179 appareils pour quelque 35 milliards de dollars, est un camouflet pour l'avionneur américain, l'autre candidat en lice, qui avait remporté la commande en 2003 avant de la voir annulée, après que des fraudes eurent été révélées.

    C'est également un triomphe sans précédent pour EADS qui s'impose enfin sur le plus grand marché militaire du monde, où il n'avait jusqu'alors remporté que de maigres victoires.

    "L'annonce faite aujourd'hui est le point culminant d'années de travail sans relâche et d'attention portée aux détails par notre équipe de professionnels de l'acquisition et de la sélection", a souligné Michael Wynne, secrétaire à l'Armée de l'Air, au cours d'une conférence de presse.

    "L'avion ravitailleur est notre priorité numéro un en terme d'acquisition pour l'instant", a quant à lui rappelé le général Duncan McNab, chef d'état-major adjoint de l'armée de l'Air, cité dans le communiqué.

    Il s'agit de l'un des plus trois plus gros contrats jamais alloués par le Pentagone, et la première tranche d'un marché dont la valeur totale est estimée à plus de 100 milliards de dollars sur 30 ans.

    Boeing, deuxième fournisseur du Pentagone après Lochkeed Martin, s'est dit "très déçu" vendredi et n'a pas exclu de protester.

    "Lorsque nous aurons vu les détails de l'attribution du contrat nous prendrons une décision sur nos recours potentiels", a indiqué le groupe dans un communiqué.

    Une plainte auprès du GAO, Government accountability office, une sorte de Cour des comptes, retarderait encore le renouvellement de la flotte américaine de ravitailleurs, dont certains sont en service depuis les années 1960.

    Boeing était donné favori au détriment du consortium liant l'américain Northrop Grumann à EADS.

    L'US Air Force avait déjà attribué en 2003 un contrat de location-vente à Boeing pour ses ravitailleurs, mais qui avait finalement été annulé après la découverte d'irrégularités, qui ont valu la prison à deux responsables de l'avionneur américain, et poussé le secrétaire à l'Armée de l'air américaine de l'époque à la démission.

    John McCain, sénateur de l'Arizona et actuel candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle américaine de novembre, avait à l'époque activement dénoncé la connivence entre le Pentagone et Boeing dans cette affaire.

    Le contrat avait ensuite été remis en jeu.

    Boeing présentait une version dérivée de l'avion-cargo B767-200, le KC-767.

    Pour l'avionneur de Chicago, il s'agissait de restaurer une réputation ternie auprès du Pentagone et de demeurer son principal fournisseur d'avions ravitailleurs pour l'armée de l'Air.

    EADS offrait de son côté une version modifiée de son Airbus A330, le KC-30, dont il vante les capacités d'emport supérieures (226 passagers et 32 palettes, contre 190 et 19).

    Jouant sur la corde du patriotisme économique, le groupe européen a promis qu'il délocaliserait à Mobile (sud) l'assemblage de l'A330 cargo, créant 300 emplois directs supplémentaires en plus des 1.000 générés par la production des ravitailleurs.

    Un projet qui permettrait dans la foulée à Airbus de délocaliser une partie de sa production en zone dollar, pour lutter contre un euro fort qui grève ses profits

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  • As part of Airbus' commitment to offering its customers the most eco-efficient aircraft and also to driving down aircraft related maintenance costs, the Airbus A320 test aircraft successfully performed the first in a series of test flights on 26th February, powered for the first time by International Aero Engines' new SelectOneTM standard engine. The SelectOneTM is the new version of the V2500 engine and is designed to be more fuel-efficient, therefore with lower CO2 emissions and also offers airlines longer on-wing time, which means reduced maintenance costs.

    During the flight tests, all aspects of the engine's performance and handling characteristics will be examined and lead to the airframe engine combinations certification to allow deliveries in the third quarter of 2008. The engine will be available for the A319, A320 and A321.

    These flight tests are taking place in Toulouse at Airbus' flight test facilities and will continue for the coming few weeks.

    This follows the successful introduction of the latest CFM56-5B Tech Insertion engines from CFM International, which took place in autumn 2007. The engine provides longer time on wing and lower maintenance costs together with a forecast reduction in fuel burn than the previous version. At the end of January 2008, nearly 100 A320 Family aircraft had been delivered with the CFM Tech Insertion engines.

    The A320 Family, which includes the A318, A319, A320 and A321, is recognised as the benchmark single-aisle aircraft family. Each aircraft features fly by wire controls and all share a unique cockpit and operational commonality across the range. Over 6,000 Airbus A320 Family aircraft have been sold and over 3,300 delivered to more than 200 customers and operators worldwide, making it the worlds best selling commercial jetliner ever.

    With proven reliability and extended servicing periods, the A320 Family has the lowest operating costs of any single aisle aircraft. In addition, the latest new cabin design saves on weight and offers the passenger a quieter and roomier experience as well as significantly larger overhead stowage lockers. Uniquely, the A320 Family offers a containerized cargo system, which is compatible with the world wide standard wide-body system.

    Airbus is an EADS company.

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  • La monnaie unique européenne est montée jusqu'à 1,5144 dollar vers 16H20 GMT.

    L'euro avait franchi mardi pour la première fois depuis son lancement en 1999 la barre symbolique de 1,50 dollar, effaçant un record historique datant du 23 novembre, à 1,4967 dollar.

    Vers 22H00 GMT (23H00 à Paris), un euro valait 1,5119 dollar contre 1,4979 dollar mardi vers 22H00 GMT.

    La monnaie unique européenne regagnait du terrain face au yen, à 160,96 yens contre 160,60 yens la veille au soir.

    La devise américaine baissait aussi face à la monnaie nippone à 106,45 yens contre 107,24 yens mardi.

    Plombé par un flot continu d'indicateurs médiocres et la perspective d'une nouvelle baisse des taux de la Fed, le dollar enchaîne depuis plusieurs mois les plus bas face à l'euro qui bénéficie, pour sa part, de l'inflexibilité de la Banque centrale européenne (BCE).

    L'Allemand Axel Weber, membre de la BCE, a d'ailleurs refroidi mercredi les attentes des marchés qui misaient sur une baisse des taux directeurs de la zone euro dans les mois à venir, en affirmant qu'ils sous-estimaient les risques inflationnistes.

    Mardi, l'euro avait par ailleurs été dopé par un indicateur clé de la santé de l'économie allemande, le baromètre Ifo, qui était ressorti meilleur que prévu en janvier.

    Le dollar a continué quant à lui sa descente mercredi après-midi, après que le président de la Fed, Ben Bernanke, eut laissé entendre que la banque centrale pourrait continuer de baisser ses taux.

    La faiblesse du dollar a un effet inflationniste, a reconnu M. Bernanke, faisant référence à l'inflation importée qui touche les produits achetés dans des monnaies plus fortes que le dollar.

    Mais M. Bernanke a toutefois assuré que la banque centrale n'avait pas en tête de valeur idéale pour le billet vert, sur la cote de confiance duquel il s'est montré serein. "Il n'y a pas beaucoup de signes montrant que les investisseurs ou les détenteurs de devises étrangères se soient sérieusement détournés du dollar pour le moment", a-t-il affirmé.

    "Il n'y a rien dans son discours qui suggère que la Fed ne procède pas à la baisse, largement anticipée, d'un demi-point de pourcentage à la mi-mars", a résumé Paul Ashworth de Capital Economics.

    La Fed avait déjà baissé son principal taux directeur de 1,25 point de pourcentage en janvier, faisant passer le loyer du billet vert sous celui de l'euro (avec des taux à 4% en zone euro et 3% aux Etats-Unis).

    La livre sterling baissait face au dollar, à 1,9815 dollar, comme face à l'euro, à 0,7631 livre pour un euro.

    Le franc suisse gagnait du terrain face à la monnaie européenne, à 1,6075 franc pour un euro, comme face au billet vert, à 1,0630 franc pour un dollar.

    Le yuan chinois a clôturé en baisse à 7,1420 yuans pour un dollar, contre 7,1580 yuans lundi.

    L'euro était installé au-dessus du seuil de 1,50 dollar mercredi, après un nouveau record à 1,5144 dollar, face à un billet vert miné par les perspectives de croissance en berne aux Etats-Unis et la politique baissière de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur ses taux.


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  • Les cours du pétrole se sont légèrement repliés mercredi à New York, repassant timidement sous la barre des 100 dollars le baril sous l'impact d'une hausse des réserves américaines de brut, alors que le seuil des 102 dollars le baril a été dépassé pour la première fois.

    Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril a clôturé en baisse de 1,24 dollar à 99,64 dollars, au lendemain d'un record de clôture à 100,88 dollars.

    Lors des échanges électroniques ayant précédé la séance du Nymex, le prix du brut a inscrit un nouveau record absolu, à 102,08 dollars le baril, parallèlement à une chute à des niveaux historiquement du dollar face à l'euro, qui a inscrit un record à 1,5144 dollar.

    La perte de valeur du billet vert, qui renforce le pouvoir d'achat des investisseurs détenant d'autres devises, s'est ajouté à une conjonction d'autres éléments haussiers: des tensions géopolitiques au Nigeria et dans le nord de l'Irak, une vague de froid aux Etats-Unis, l'approche de la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ou encore une arrivée en masse des fonds spéculateurs sur le marché.

    Mais les chiffres hebdomadaires du Département américain sur l'Energie (DoE) sur les stocks pétroliers des Etats-Unis, publiés mercredi, ont quelque peu calmé l'ardeur du marché.

    Pour la septième semaine consécutive, les réserves de brut ont progressé, s'étoffant de 3,2 millions de barils. Les réserves d'essences ont gagné aussi 2,3 millions de barils.

    "Ces chiffres sont très baissiers. La plupart des réserves américaines sont maintenant proches de la normale", a commenté James Williams, analyste de WTRG Energy.

    Seuls les stocks de distillats (gazole et fioul de chauffage) se sont réduits de 3,5 millions de barils. "Mais c'est normal en hiver", a rappelé l'analyste.

    Le repli du marché, après de tels sommets, a toutefois été limité. Le rapport du DoE "n'a pas eu beaucoup d'impact, car avant une réunion de l'Opep, il y a toujours beaucoup d'incertitudes", a expliqué M. Williams.

    Le cartel pétrolier, qui fournit 40% de l'offre mondiale de pétrole, doit réexaminer le niveau de ses quotas officiels de production lors d'une réunion le 5 mars à Vienne et le marché craint qu'il ne décide de réduire sa production, par anticipation d'un ralentissement de la demande énergétique.

    "Mais avec un baril à 100 dollars, l'Opep ne va certainement pas réduire ses quotas", a prédit M. Williams.


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