• TAM Linhas Aéreas, compagnie brésilienne leader, a signé un contrat portant sur la commande ferme de 22 A350 XWB et quatre A330-200 supplémentaires. La compagnie, basée à Sao Paulo, a également fait l’acquisition de 20 monocouloirs Airbus supplémentaires, qui viennent s’ajouter à sa commande initiale. Grâce à cette commande, TAM, principal client d’Airbus en Amérique du sud, est désormais également le principal client de l’A350 XWB. Cette transaction porte le nombre de commandes d’A350 XWB à 314 exemplaires.

    TAM, dotée d’une flotte de 102 appareils Airbus (15 A319, 70 A320, trois A321, douze A330-200 et deux A340-500), exploite non seulement la principale flotte Airbus en Amérique latine, mais également celle qui compte le plus grand nombre de types d’appareils Airbus au sein d’une même flotte dans cette région.

    “Les appareils Airbus nous permettent de renforcer notre réputation d’excellence, grâce à leur confort hors pair. L’A350 XWB offrira un confort inégalé, tout en affichant les coûts d’exploitation et niveaux d’émission les plus faibles. Nous gagnons en professionnalisme et savoir-faire,” a déclaré David Barioni Neto, Président de TAM. “L’A350 XWB nous permettra de poursuivre brillamment le développement que nous avons déjà réussi avec nos A330 et A320.”

    “Nous sommes très fiers que TAM, l’une des compagnies les plus renommées au monde, soit le client de lancement en Amérique du sud de notre tout dernier programme, l’A350 XWB,” a pour sa part souligné John Leahy, Chief Operating Officer Customers d’Airbus. “Ce contrat vient confirmer la confiance de TAM vis-à-vis de notre partenariat couronné de succès. Nous sommes très reconnaissants de cette confiance, et sommes certains que cette nouvelle commande permettra également de stimuler le développement extraordinaire de TAM.”

    La famille A350 XWB (Xtra Wide-Body) est la réponse fournie par Airbus à la demande du marché portant sur une famille très rentable de gros-porteurs long-courriers de moyenne capacité. L’A350 XWB est doté du fuselage le plus large de sa catégorie, offre des niveaux sans précédent de confort, et affiche également les coûts d’exploitation et les coûts au siège-kilomètre les plus bas de tous les appareils de ce segment de marché. Equipés de deux réacteurs de nouvelle génération Trent XWB de Rolls-Royce, délivrant chacun jusqu'à 92 000 lbs de poussée, les appareils de la famille A350 XWB sont conçus pour faire face aux défis actuels : prix de carburant élevés, attentes des passagers toujours plus grandes et préoccupations environnementales.

    L’A330, avion de prédilection de plus de 60 clients et utilisateurs dans le monde, est le leader incontesté de sa catégorie, avec une part de marché dominante et une base d’utilisateurs en constante expansion. L’A330 donne à ses utilisateurs un avantage compétitif substantiel sur le marché actuel, en leur offrant un coût d’exploitation par siège très bas, ainsi que la cabine la plus large et la plus confortable de sa catégorie. TAM exploite déjà douze A330-200 sur ses lignes internationales à destination de New York, Miami, Madrid, Milan, Francfort, Londres et Paris.

    La famille A320 est la référence sur le marché des monocouloirs. Avec plus de 5 800 appareils commandés, dont 350 en Amérique latine, et plus de 3 300 exemplaires livrés à plus de 200 utilisateurs dans le monde, les monocouloirs Airbus constituent la famille d'appareils best-seller de tous les temps. Grâce à leur régularité technique, qui a fait ses preuves, et à l'allongement de la périodicité entre les visites d'entretien, les appareils de la famille A320 affichent les coûts d'exploitation les plus bas de leur catégorie.

    Airbus est une société EADS.

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  • Le chanteur Carlos, figure de la chanson d'humour française et fils de la pédopsychiatre Françoise Dolto, est mort jeudi matin à Paris à l'âge de 64 ans des suites d'un cancer, a-t-on appris auprès de sa soeur Catherine Dolto-Tolitch.

    "Carlos est décédé ce matin à 09h45 à l'hôpital Beaujon", à Clichy (Hauts-de-Seine), a-t-elle précisé à l'AFP.

    "Il a été très courageux", a souligné sa soeur.

    Mme Dolto-Tolitch a indiqué que les obsèques de Carlos auraient lieu "sans doute mardi", sans autre précision.

    "Carlos n'était pas seulement un ami, c'était mon grand frère. C'était un ami merveilleux, toujours gai, joyeux", a dit Sylivie Vartan à l'AFP.

    Johnny Hallyday a confié sur RTL qu'il perdait son "frère", son "confident" et son "meilleur ami". "C'était mon frère. C'est une catastrophe (...). La vie est trop con", a déclaré Johnny Hallyday d'une voix émue.

    "Carlos, on se connaît depuis qu'on a l'âge de 14 ans, on a à peu près le même âge tous les deux (64 ans, ndlr). C'est vrai qu'il était malade, il avait ce cancer du foie depuis quelques années maintenant. Mais il se soignait, je pensais vraiment qu'il allait s'en sortir", a ajouté le chanteur.

    Carlos était une figure de la chanson française, qu'il a égayée avec son style rigolo et son apparence débonnaire.

    Barbe fleurie, silhouette de bon vivant enveloppée dans des chemises à fleurs et des salopettes amples, il a enchaîné les tubes populaires et rigolos dans les années 70/80, parmi lesquels "Tout nu, tout bronzé" (1973), "Rosalie" (1978), "Papayou" (1983), "T'as l'bonjour d'Albert" (1985) ou "Le tirelipimpon" (1989).

    Né Jean-Chrysostome Dolto le 20 février 1943, de Françoise Dolto, la célèbre pédiatre et psychanalyste, et d'un père russe, Boris Dolto, il anime à l'adolescence les soirées de l'Ambiance dans le quartier de Notre-Dame où il rencontre les frères Drucker, Michel et Jean, en 1957.

    Deux ans plus tard, sa route
    croise au Caveau de la Montagne celle du couple Hallyday et Vartan qu'il accompagnera partout entre 1962 et 1972. Diplômé de l'école de kinésithérapie fondée par son père, il opte définitivement pour le show-biz en 1962, en remplaçant au pied levé Lucien Morisse à Europe 1.

    Au début de la décennie 70, il troque les chemises et polos stricts des années "mods" pour des liquettes bariolées d'éternel campeur.

    Infatigable chanteur, il multiplie les galas-camping --pour ses débuts, pas moins de 95 avec la caravane du tour de France en 1972-- et pendant 18 étés, de 1988 à 2005, 580 podiums pour la radio de ses débuts, Europe 1.

    Il enchaîne aussi les disques d'or: "Y a des Indiens partout" en 1970, "La cantine" en 1972 et "Senor Météo" en 1975.

    Après le succès du "Big Bisou" (composé par son ami Joe Dassin) en 1977, sa carrière de chanteur s'essouffle. Deux ans plus tard, longue parenthèse alimentaire --11 ans-- avec les tournages d'une série de spots publicitaires pour
    une boisson.

    Il se marie en 1978 mais il n'aura pas d'enfant.

    En 1988, la psychanalyse est en deuil: Carlos dit adieu à sa mère. Il parraine par ailleurs un parc d'attraction, Mirapolis, où il se produit pendant quatre mois.

    Sous toutes les latitudes, il se met aussi à la pêche au gros et au documentaire. A la fin des années 80, il profite de l'explosion du paysage audiovisuel français pour y imposer sur les chaines câblées Odyssée et Voyage ses films tournés à Madagascar, Tahiti ou Saint-Martin.

    "Plus de la moitié est consacrée à la pêche proprement dite, le reste à la fête et au plaisir, qu'il s'agisse de la bouffe, de la musique ou de la danse", expliquait-il à l'AFP en 1999.

    Ce gros garçon jovial et bon vivant a publié une autobiographie, "Je m'appelle Carlos" (1996), et deux recueils d'histoires drôles (1997).

    Carlos faisait partie des artistes qui avaient soutenu Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle.


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  • Les Bourses asiatiques et européennes ont succombé mercredi aux craintes de récession aux Etats-Unis, au lendemain d'un fort mouvement de baisse et après l'annonce de lourdes pertes dans le secteur bancaire américain et d'une baisse de la consommation en décembre.

    Londres a perdu 1,37%, Francfort 1,25% et Paris 0,48%, poursuivant la descente amorcée la veille et retrouvant au mieux leur niveau d'août dernier, au plus fort des craintes sur la crise des crédits hypothécaires à risque ("subprime mortgages").

    La morosité frappait également Bruxelles (-2,54%), Lisbonne (-1,94%) Amsterdam (-1,69%), Madrid (-0,92%), tandis que Prague chutait de 3,09% et que Vienne repassait sous les 4.000 points pour la première fois depuis octobre 2006 (-2,61%).

    Auparavant, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo avait terminé sur une très forte chute de 3,35%, au plus bas depuis octobre 2005, tandis que Hong Kong avait dévissé de 5,4% et Shanghai --habituellement plus déconnectée de l'économie américaine-- avait cédé près de 3%.

    Bombay avait lâché 3%, Séoul 2,4%, Sydney 2,5%, Kuala Lumpur 3,5% et Singapour 3,05%, alors que Taïpeh s'était contracté de près de 3% et Jakarta de plus de 5%.

    Quant à la Bourse de New York, elle a clôturé en baisse une séance fort volatile, partagée entre les résultats décevants du leader mondial des composants technologiques Intel et les pertes limitées de la banque d'affaires JP Morgan: le Dow Jones a perdu 0,28% et le Nasdaq 0,95%.

    Les rumeurs d'une éventuelle réunion d'urgence de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont pesé sur le dollar qui s'est replié face à l'euro et a atteint son plus bas niveau face au yen depuis deux ans et demi, accélérant le mouvement de recul à Tokyo, inquiet pour les exportations japonaises.

    "Les marchés en Asie se replient en prévision d'un ralentissement de l'économie américaine, voire d'une récession", a commenté Daisuke Uno, responsable de la stratégie à la banque Sumitomo Mitsui.

    Le géant financier américain Citigroup a annoncé mardi que ses pertes au 4e trimestre étaient près de deux fois plus importantes que ce qui était attendu, en raison de la crise du marché du crédit.

    Le gouvernement américain a en outre annoncé le plus mauvais chiffre pour les ventes de détail depuis six mois, alimentant encore les craintes de voir la plus grande économie du monde glisser vers la récession.

    Selon Yoshikiyo Shimamine, économiste en chef au Dai-ichi Life Research Institute, certains donneurs d'ordres à Tokyo pensent que la Fed pourrait intervenir avant sa prochaine réunion prévue le 29 janvier.

    "Des mesures drastiques, telles qu'une baisse des taux d'intérêt et des incitations fiscales du gouvernement américain, sont nécessaires pour renverser la tendance", a-t-il estimé.

    Toutefois, selon Yves Marçais, stratégiste de Global Equities à Paris, la "divergence de points de vue de la Fed et de la Banque centrale européenne, l'une se préparant à baisser ses taux et l'autre disant qu'elle va peut-être les remonter", contribue également à la défiance des investisseurs.

    "Si on regarde l'histoire, il faut se souvenir qu'en 1987 c'est ce type de désaccord, entre Bundesbank et Fed à l'époque, qui avait mené au krach boursier. Il faut espérer que les banquiers centraux seront assez intelligents pour s'en souvenir", a expliqué M. Marçais à l'AFP.

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  • Le groupe français Alstom a été désigné mercredi par le gouvernement argentin pour réaliser le premier train à grande vitesse d'Amérique latine entre Buenos Aires et Cordoba, à 700 km au nord-ouest de la capitale argentine.

    La signature du décret d'adjudication de ce contrat de quelque 1,3 milliard de dollars a eu lieu lors d'une cérémonie officielle devant la presse, en présence de la présidente argentine Cristina Kirchner et du secrétaire d'Etat français aux Transports Dominique Bussereau.

    Le groupe français était seul en lice pour réaliser cette liaison à grande vitesse, à travers la pampa, entre Buenos Aires et deux des principales villes du pays, Rosario et Cordoba.

    La signature du contrat entre le consortium Veloxia, dont Alstom est le principal partenaire avec des firmes argentines et espagnole, et le gouvernement argentin, aura lieu dans un deuxième temps.

    Le financement de ce projet sera assuré avec le concours de la banque française Société Générale, dont la plus grande partie prise en charge par le consortium lui-même, conformément aux voeux du gouvernement argentin

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  • Le taux de rémunération du Livret A ne passera qu'à 3,5% le 1er février, alors qu'il aurait dû monter à 4%, le gouvernement ayant décidé de ne plus appliquer le mode de calcul automatique mis en place en 2003 pour ne pas peser sur le financement du logement social.

    Le rendement s'établit "à un niveau supérieur à l'inflation tout en préservant les conditions de financement du logement social", a plaidé le Premier ministre François Fillon mercredi dans un communiqué.

    "C'est vraiment un bon taux (....) plus que raisonnable et qui rémunère véritablement à des conditions très, très avantageuses", a ajouté la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, sur France 2.

    A gauche, Henri Emmanuelli (PS) a accusé le gouvernement de prendre les Français "pour des idiots", en affirmant que la petite épargne ne devait "pas être dépouillée".

    M. Fillon a aussi annoncé que la rémunération du livret d'épargne populaire (LEP) serait de 4,25%, contre 4%.

    S'il avait grimpé de 3% actuellement à 4%, le taux du Livret A aurait enregistré son plus haut niveau depuis 20 ans, renchérissant le coût du logement social auquel participe ce produit d'épargne défiscalisé détenu par 45 millions de Français.

    La méthode de calcul actuelle avait été créée afin de dépolitiser la fixation du taux d'intérêt de l'épargne réglementée, qui donnait lieu régulièrement à des polémiques.

    La rémunération résultait d'une moyenne entre l'inflation hors tabac et les taux d'intérêt interbancaire à court terme (Euribor 3 mois), majorée de 0,25 point.

    Or, ces indicateurs ne cessent d'augmenter ces derniers mois, notamment l'Euribor qui subit une forte pression en raison de la crise des crédits hypothécaires américains à risque, les "subprimes".

    Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a estimé dans un courrier daté du 15 janvier que "la rémunération du Livret A ne devait pas tenir compte de la situation anormale de l'Euribor, lié aux turbulences financières internationales", selon Matignon.

    Il a évoqué des "circonstances exceptionnelles" prévues par les textes officiels pour suspendre "l'application de la formule automatique", estimant qu'elle "serait pénalisante pour l'économie française, en
    augmentant le coût de financement du logement social, des ménages et des entreprises, en particulier les PME".

    M. Noyer avait recommandé une hausse de 0,25% pour le Livret A et un "maintien en l'état" du LEP.

    Le Premier ministre "a toutefois estimé que l'augmentation des taux d'intérêt et de l'inflation sur la période récente justifiait une augmentation de 0,5% du Livret A et de 0,25% du LEP".

    En outre, M. Fillon a décidé d'aller au-delà d'une simple suspension du calcul automatique, souhaitant l'instauration d'une "nouvelle formule" afin "d'éviter de manière pérenne la prise en compte d'une sur-réaction des taux courts et de mieux assurer la protection du pouvoir d'achat".

    Elle "sera fondée sur la moyenne des taux courts (Euribor et Eonia) et de l'inflation, le résultat ne pouvant être inférieur à l'inflation augmentée de 0,25%", a précisé Matignon.

    Dans un rapport sur la réforme du Livret A remis au gouvernement en décembre, Michel Camdessus, ancien gouverneur de la Banque de France, suggérait de remplacer l'Euribor par l'Eonia, un taux moins volatil et nettement moins élevé que l'Euribor.

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